Nous y voilà.

La nuit aura été bien courte, du 5 au 6 septembre. Arrivée à l’aéroport de Brest Guipavas vers 5h et des poussières, enregistrement de la valise, contrôles des bagages à main etc… tout cela ce sera passé relativement vite et sans encombre. Après il faut attendre l’heure d’embarquement, et ça semble interminable. Il y avait beaucoup de monde à mon terminal. Les gens qui discutent entre eux pour passer le temps, l’atmosphère assez calme mais “dans l’attente”; tout ça m’a fait penser à l’attente du début d’un spectacle dans une salle de théâtre. Et puis on a enfin embarqué dans un petit avion en direction de Paris Charles de Gaulle. Je n’avais pas volé depuis 13 ans… quelques appréhensions donc mais tout c’est bien passé. C’est toujours assez impressionnant quand on sent l’appareil prendre de la vitesse et commencer son ascension, ou encore quand il prend des virages dans les airs. Et quand, enfin, on atteint l’altitude attendue, au dessus des nuages, on a cette impression d’être dans un autre monde. Des nuages blancs à perte de vue, comme un paysage enneigé. La descente sur Paris est arrivée très vite. Et le changement d’atmosphère est assez surprenant, quand on passe d’au dessus des nuages, avec le ciel bleu et le soleil éclatant au brouillard gris de Paris. Par la suite, j’ai très facilement trouvé mon terminal et rebelote l’attente du prochain avion. Et c’était long, long, long. Cette fois c’était un avion Cityjet, un peu miteux comparé au premier (on n’y rentre même pas par une passerelle mais des escaliers, dehors), plus étrange du fait que les ailes étaient au dessus des sièges, et pas à leur hauteur. Mais bref, pareil ici, pas d’encombres et j’ai pu dormir un peu. Enfin, j’arrive à l’aéroport d’Édimbourg. Après avoir récupéré ma valise, je me lance en quête du bus “Airlink 100” qui me mènera au centre-ville où ma colocataire m’attend. 30min de route qui me permettent de découvrir un peu les environs. Et c’est vraiment beau, Édimbourg. Et vraiment différent de tout ce que j’ai pu voir jusqu’ici. Elle m’apparaît un peu comme une ville intemporelle, presque irréelle, avec tous ses bâtiments victoriens (il n’y a vraiment que ça).

Après avoir découvert l’appartement, pris une douche, rangé mes affaires et mangé, on est allées visiter un peu les alentours. Autant, j’ai l’habitude de voir des hommes en kilt, autant ici, on ne le porte pas juste pour des défilés ou des choses comme ça, mais il se porte réellement comme une tenue formelle, pour les mariages par exemple. Et là on en a vraiment croisé beaucoup.

Bref, jusqu’ici tout se passe bien. Oh et, je n’ai pas encore pris une seule photo (j’ai même résisté à la photo ultra cliché de la vue en dehors du hublot de l’avion aha) mais bien sûr ça va venir.